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mardi 18 février 2014

La minute de la culture gratuite et aléatoire

Ça fait quelques jours (et je ne me souviens absolument pas de quoi c'est venu) que nous consacrons quelques minutes de notre café post-prandial à un petit jeu, les midis de bureau.

Il s'agit, grâce à la fonction "aléatoire" de Wikipédia, d'acquérir du savoir nouveau, probablement assez inutile, juste pour le plaisir, dans la joie et la bonne humeur.

C'est ainsi que depuis la semaine dernière, nous connaissons :

- les rois et régents de Belgique dans l'ordre
- l'existence d'un programme d'observation des étoiles proches (moins de 32,5 années lumière)
- quelques détails sur un ancien gardien de but Yougoslave
- la vie et l’œuvre de Tenskwatawa, anciennement connu comme "Celui qui fait du bruit".

Le tout sous l’œil parfois dubitatif, mais parfois tout à fait participatif de nos congénères.

J'aime bien ce jeu.

mercredi 9 octobre 2013

Ma routine beauté (ou : la nudité du visage est mon crédo)

Ce qu'il y a de magique avec internet, c'est que ça permet de découvrir des gens, des choses, des univers très très loin des nôtres.

Pour ma part, mes aliens les plus lointaines, ce sont les blogueuses "beauté".

Des filles qui font des billets et même, parfois, des vidéos, pour raconter comment elle prennent soin d'elles et se "font" belles [1].

Ne voyez pas dans mon étonnement quelconque trace de mépris ou de jugement, soyons bien clairs : chacun sa vie et sa façon de la mener.

Juste que ça me fait rire, quand je tombe chez un spécimen, de lire des trucs du genre : "ma routine beauté est très simple et rapide" suivi de l’énumération de 8 actions du genre laver avec tel produit, puis sécher avec tel autre, puis superposer trois types de crèmes à vertus différentes et quelques couches de maquillage.

Je vais donc faire ce jour mon coming-out de blogueuse beauté.

Ma routine est très simple : je me lave à l'eau et au savon. Si j'ai la peau qui tire je met de la crème Nivé ahhh. Un coup de mascara et parfois une ombre à paupière, si je suis très en avance ou que j'ai rien d'autre à faire.

Et c'est tout.

Alors je sens bien, dans les discussions alarmistes de certaines collègues que je pourrais me préoccuper de mes rides naissantes, encore que je trouve que la graisse les tend bien, pour le moment (huhuhu j'adore dire ça aux gens, ça les plonge en état de choc durable), que je pourrais avoir meilleure mine et faire plus jeune et unifier mon teint tout en illuminant mon regard.

Mais d'une je m'en fous. Je me trouve une bonne tête comme ça.

Et de deux j'ai horreur d'avoir des trucs sur mon visage, du genre fond de teint et poudres.

Alors voilà, je me dis que, peut-être, j'ai loupé un truc dans ma vie de fâme, que éventuellement, mon glow naturel n'est pas magnifié. Je pourrais aussi vous dire qu'en fait j'ai le style "nude", sauf que de ce que j'ai compris, pour avoir l'air nude du visage, faut mettre plein de trucs dessus.

Mais du coup je me lève une demi-heure avant de partir le matin et ça me va très bien comme ça.

Et toc et paf.

Note

[1] oh mon dieu que je hais cette expression. Se faire belle. Non mais ho. Portenawak

mercredi 25 septembre 2013

Deuxième sauvetage d'Oscar

Je m'étonne que dans le courrier des lecteurs, personne ne s'interroge sur la façon dont Oscar le poisson a survécu à l'été :p

Pourtant ça serait une bonne question, puisque, confié à notre gardien, soi disant aquariophile (celui là même à qui j'ai donné un aquarium de 100 litres trois semaines avant qu'un poisson ne débarque chez nous), nous avons trouvé notre Oscar, au bout de trois semaines d'absence, dans un état intéressant.

L'histoire ne dit pas si à agiter la boîte à nourriture au dessus de l'aquarium, ou si à avoir envie d'esquiver la corvée, l'affaire s'est produite délibérément ou pas accident.

Ce qui est sûr, c'est que nous avons trouvé le fond de cet aquarium couvert de bouffe (et de cacas de poisson) et l'eau à peine transparente.

Malheureusement, les premiers nettoyages et changement d'eau d'urgence n'ont pas amélioré grandement la situation. Il se trouve que cette magnifique racine de palétuvier était couverte d'un truc gluant et spongieux (non, non, les algues, ce ne sont pas seulement ces jolies choses qu'on admire sur les photos de plongée...).

Quoi qu'il en soit, après moultes changement d'eau partiels, un retrait des racines, un commando de la dernière chance à été nommé, composé de l'Enchanteur en Lieutenant Coordinateur et des enfants en guise de Soldats Poissonniers. La racine et les cailloux ont été mis à bouillir.

Et miracle, l'eau est redevenue, à défaut de limpide (on est en région parisienne, quand même, faut pas déconner), transparente.

Pendant ce temps, Oscar grossit.

mercredi 26 juin 2013

De l'aérien

Un peu marre qu'il s'écrive ici surtout des choses pénibles, difficiles, ascendant tragique.

Du coup j'en profite pour glisser un retour d'expérience.

Suite à ce billet plusieurs lecteurs, lectrices, m'ont suggéré de renoncer à l'appel du siphon pour procéder avec la poche à douilles.

Ce qui, comme l'avait justement souligné tetsuo,passait à côté de l'essence de la chose, la sacro-sainte texture [1].

Or donc le siphon fût acheté et apprivoisé (non sans peine, parfois, mais il est à peu près apprivoisé.

Et enfin, dimanche, j'ai fait mes gougères, pochées au format "petit choux", et puis ma chantilly au bleu. Et c'était trop d'la balle.

Il resterait une dernière étape qui consisterait à remplir les choux avec la chantilly, mais il y a ce côté un peu régressif de tremper la gougère dans un petit pot de chantilly, et finir le dit pot à la petit cuillère... bref.

Donc, c'est officiel, j'avais RAISON d'acheter ce siphon indispensable.

Maintenant il faut que je rachète des cartouches.

Note

[1] quiconque se nourrit - huhu - d'émissions culinaires sait qu'outre le goût, il faut de la texture dans un plat. Du vaporeux et du croustillant, de la mache, comme on dit maintenant sans causer salade et du crémeux. Bref. De la TEXTURE, on vous dit

lundi 28 janvier 2013

La surprise du tricot

Ca a fait ricaner, quand j'ai dit que je me lançais dans le tricot.

Pas les copines qui ne connaissaient pas mon passif.

Mais ma famille, oui.

Ma famille qui sait que je descend d'une aïeule grande tricoteuse et surtout spécialiste de choses importables.

Les pulls à manches décalées (en hauteur et/ou en profondeur). A motifs plus ou moins probables.

Bref, mon dernier essai de point mousse datait, je pense, de l'adolescence, mais n'était pas une franche réussite.

Et puis là, envie de faire bouger mon bras endolori par des journées au clavier de l'ordinateur, de ces jolies aiguilles, du plaisir des copines, donc.

A ma grande surprise, s'il y a de la marge de progression, nettement, ce n'est pas SI mal. Il y a même des choses qu'on porte régulièrement, quotidiennement

Alors après quelques bonnets, écharpes, écharpes-tubes, je me suis lancée la semaine dernière dans mon premier pull. Challenge !

J'ai lu les billets indispensables de luckyslug sur le sujet. Engrangé de bonnes ondes kozlikiennes. Réécrit entièrement le patron en virant tout ce qui ne concernait pas ma taille, rentranscrivant ce qui ne m'était pas intelligible pour le transformer en choses faciles à comprendre en un coup d'oeil pendant l'action. Monté les mailles lundi dernier et...

J'ai déjà un dos, et le bas d'un devant !

Je ne sais pas si ça ne sera pas, au final, un pull que pour le week-end, ou bien s'il sera mettable, ou bien pas du tout, même le week-end ? Pour le moment il ressemble à peu près au patron. Ca m'encourage.

Ca m'est curieux, cette geekerie de tricot qui me vient. J'aimerais que ça marche, moi qui aimerais depuis des années savoir faire des trucs de mes mains sans être très douée. Et c'est très bizarre, de fabriquer quelque chose qui prend forme (bizarre, bien, hein !).

Bref.

Surprise. En bien.